Héris et autres tigres - Jeanne Aubard

Fantastique à partir de 10 ans

MAI 2022

Macéo et Juliette habitent avec leur grand-père adoré, Gérard Héris, dans un appartement. Celui-ci possède une mystérieuse boutique de taxidermie située au rez-de chaussée de leur immeuble. Le grand-père semble y garder un secret étrange. 

Et si derrière ses sourires innocents et ses manières loufoques, il cachait une information dangereuse ou des pouvoirs magiques ?

Quand la sécurité des habitants va être menacée, Macéo et sa sœur vont devoir agir.

 À partir de 10 ans.

 

Thèmes : Fantastique, magie, taxidermie, tigres, secret, mystère, famille, frère et sœur, amitié, animaux, morts-vivants, danger, peur, bêtise, protecteur, dyslexie, pouvoirs magiques.

Héris et autres tigres

Roman   220 pages - 14,8 cm x 21 cm  - poids 255 g - imprimé en France

Héris souscription

15,00 €

  • livraison sous 1 à 3 jours

Canal, le journal de Pantin, juin 2022


Interview de Jeanne Aubard

 

Bonjour Jeanne, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour Thaïs, je m'appelle Jeanne Aubard, j'ai 14 ans et je suis en 3ème au collège Lavoisier de Pantin près de Paris. Avec mes parents et ma petite sœur Juliette, nous habitons dans une petite cour où il y a 6 maisons et j’ai toujours mes amies à mes côtés, c’est super !

Que voudrais-tu faire plus tard ?

Je rêve de devenir romancière, journaliste ou bien critique littéraire.

Comment t’es venue l'idée d'écrire Héris et autres tigres ? T'es-tu inspirée de personnes de ton entourage, de ton propre vécu, de lieux que tu aimes ?

Ma sœur adore les magasins de taxidermie et les animaux empaillés. Un jour où je me trouvais encore dans une de ces boutiques pour lui faire plaisir, j’ai finalement trouvé la boutique assez étonnante, voire quelques peu mystérieuse et j’ai décidé de m’en inspirer…

Quand as-tu commencé à l’écrire ?

J’ai commencé à écrire en 2019, mais je n’ai pas du tout écrit pendant le confinement de mars 2020 !

Comment as-tu osé envoyer ton livre et fait pour trouver un éditeur ?

J’ai pu compter sur le soutien de mes parents, qui m’ont incitée et aidée à chercher des éditeurs susceptibles de lire mon roman et de me donner un avis. Ensuite, Marguerite Soudey a pris le relais et a accepté d’éditer mon livre !

À quel public s'adresse Héris et autres tigres ?

Mon livre est un roman fantastique qui s'adresse aux fans de magie et de mystère, et à tous ceux qui souhaitent découvrir cet univers fascinant. Héris et autres tigres peut être lu dès 10 ans, ou avant pour les lecteurs qui n'ont pas peur du nombre de pages !

Peux-tu nous parler brièvement de ton roman, nous présenter les personnages et l'intrigue ?

Mon roman fantastique raconte l'histoire de deux enfants, Macéo et Juliette, qui vivent avec leur grand-père, Gérard Héris. Ce dernier est le propriétaire d'une boutique de taxidermie au rez-de-chaussée d'un immeuble parisien. Il apparaît étourdi et farfelu mais semble en fait dissimuler un secret redoutable. Lorsque ce secret menace la sécurité de la ville, Macéo et Juliette n’ont pas d’autre choix que d’agir…

 

Propos recueillis en février 2022 par Thaïs

élève en troisième au collège Fontenelle de Rouen

Jeanne AUbard auteure de Héris et autres tigres assise à son bureau

La jeune écrivaine Jeanne Aubard assise à son bureau devant sa devise "Suivez vos rêves il connaissent le chemin"



Avis des lecteurs


Extraits

 

« — J’ai un plan. Top secret. Pour découvrir le mystère du magasin. Il faut s’introduire dedans.

 

 

Après un rapide temps de réflexion, je lui réponds avec méfiance :

 

— Oui… Ce n’est pas ce qu’il y a de plus dur à faire puisque c’est notre grand-père qui le tient.

 

— Mais il faut y être seul, sinon Papy nous interdira de fouiller dans chaque recoin. À quel moment n’y a-t-il personne ?

 

— Quand c’est fermé, évidemment !

 

— Et quand est-ce que c’est fermé ? me demande Juliette, agacée.

 

— Je dirais, la nuit ?

 

— Donc…

 

— Il faut s’y introduire la nuit !!! m’exclamé-je en comprenant son plan.

 

Ma sœur a 11 ans, mais elle est certainement bien plus rusée que moi, avec tous les romans policiers qu’elle lit, contrairement à moi.

 

C’est frustrant, mais en l’occurrence, ça m’arrange bien qu’elle ait trouvé cette ruse : nous avons un plan qui semble tenir la route. »

 

« Ni Céleste ni moi ne pourrions donner la mesure exacte de tout le temps que nous avons passé à chercher ma sœur. En tous cas, ça a duré longtemps. Quelques fois, nous croisions des animaux rôdant en grognant, croassant ou piaillant, selon les espèces. Moi qui ne suis pas très protecteur, je commence à avoir vraiment peur pour Juliette. Pour tout, d’ailleurs. Et pour ajouter de la pénibilité à ce moment, Céleste est insupportable depuis qu’elle a réussi à apprivoiser un crocodile. Enfin apprivoiser, c’est le terme qu’elle a choisi… Celui-ci allait nous attaquer et pour se défendre, Céleste a attrapé un paquet de biscuits qui était dans sa poche et les lui a distribués un à un. Elle a nommé le reptile Choco. Au niveau de l’originalité, nous sommes à un stade élevé… Je ne sais pas ce qu’elle faisait avec un paquet de sablés nappés de chocolat dans sa poche de pyjama, mais dans ce cas précis j’ai apprécié. Alors, le crocodile nous a suivi, ou plutôt, l’a suivie partout et elle est aux anges. »

 

« Lorsqu’il sort de mon champ de vision, je me mets à taper nerveusement du pied. J’espère qu’il ne tente rien de dangereux…

Les branches et leur feuillage touffu m’empêchent de voir comment se déroule l’objectif Ours. Ma sœur m’attrape la main ; la moiteur de la sienne m’indique qu’elle est aussi inquiète que moi. Après une attente qui nous semble très longue, le souffle retenu, je me décide à aller voir ce qui se passe derrière ce mur de branchages. Entraînant Juliette avec moi, je m’élance d’un pas mal assuré dans la direction prise par mon Papy. Un pied devant l’autre… C’est naturellement comme ça que je trouverai Papy, bien que je sois tenté d’avancer en levant les deux pieds à la fois pour aller plus vite. En marchant donc normalement, je finis bien par trouver mon grand-père. Il n’est pas seul. Son compagnon est plus grand que dans mon souvenir, bien plus grand. Sa fourrure est plus foncée. Ses yeux plus perçants, mais une lueur d’incertitude les fait briller. »