Les rêves d'Antoine - Bruno Amato

Les rêves d'Antoine

 

 276 pages - 21cm x 14,8cm 

ISBN 979-10-96709-40-3

 

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Pierre Heurtevent, partage sa vie entre le Pays d'Auge et Lyon. Si tout semble aller pour le mieux pour ce brillant avocat à qui tout réussit, sa vie va prendre une tournure qu'il n'attendait pas. La maladie de sa mère, l'éloignement de sa femme, Hélène, et les secrets qu’il a enfouis vont-ils avoir raison de sa ténacité légendaire ?

 

Hélène, quant à elle, envisage de plus en plus de prendre son envol et de vivre enfin pour elle et ses enfants, Emma et Raphaël. Vimoutiers, c'est là qu'elle veut poser ses bagages et renaître. Aura-t-elle la force de quitter le confort familial et de repartir de zéro ? Saura-t-elle accepter le bonheur qui frappe à sa porte ? Et si ses démons du passé faisaient de nouveau surface ?

 

Antoine, jeune élève infirmier, a grandi, seul, et a dû composer avec l'absence d'un père. Confronté à des découvertes bouleversantes, il ne pourra compter que sur lui-même et sur son amie Manon pour retrouver ses véritables racines.

 

Des destins tragiques, des trahisons secrètes, c'est ce que vous propose Bruno Amato, dans son nouveau roman « Les rêves d'Antoine ».


Thèmes : famille, couple, fratrie, mystère, secrets, maladie, mort, deuil, amour, soutien, secrets de famille, disputes, dépression

 

Lieux : Paris, Lyon, Cabourg, Deauville, Camembert, Vimoutiers, Pays d'Auge, Normandie

 

Classement : roman, littérature générale, littérature francophone, contemporain



Banquier de formation, Bruno Amato partage sa vie entre l’agence qu’il dirige le jour et les romans qu’il écrit la nuit. Au fil des ans, ses fidèles lectrices et lecteurs sont de plus en plus nombreux. Chez S-Active il a notamment publié On a tous droit au Bonheur  et Terreur à Exhumer. Il est membre de la Société des Auteurs de Normandie.

 

En plus d’être directeur de banque le jour et écrivain la nuit, il aussi comédien quand les circonstances s’y prêtent avec l’association Camembert au cœur de l’Histoire (ACCH). Il s’occupe également de l’organisation de plusieurs salons du livre, dont celui de Vimoutiers (Orne) et est secrétaire de la Société des auteurs de Normandie. C’est d’ailleurs son réseau et son carnet d’adresses qui ont donné ses lettres de noblesse à ce rendez-vous bisannuel de l’ACCH, une association qui fédère bien des talents.

 

Bruno Amato signe son treizième roman, « Les rêves d’Antoine », dont l’histoire se déroule essentiellement entre Camembert et Vimoutiers. Éditions S-Active
Bruno Amato signe son treizième roman, « Les rêves d’Antoine » chez Éditions S-Active


Extraits

« — Qu’est-ce que vous venez faire ici ? J’avais pourtant été clair !

Madame Decarpentries enlève son manteau. Elle n’y tient plus tellement elle a chaud. La femme approche les quatre-vingts ans. Elle a beaucoup changé depuis que Pierre l’a vue la dernière fois. Elle s’est épaissie et porte désormais une chevelure blanche, toujours aussi épaisse. Son regard s’est terni, son visage s’est ridé. 

— Vous l’aviez été, effectivement.

— Alors, pourquoi venez-vous m’emmerder à mon bureau. Et pourquoi avoir fait toute cette route ? 

— Je viens régulièrement à Lyon voyez-vous. Ma fille y habite depuis cinq ans.

— Je ne savais pas. 

— En même temps, vous ne risquiez pas de le savoir car jusqu’à aujourd’hui, j’ai respecté notre accord. 

La vieille femme n’est pas impressionnée par le faste du bureau de l’avocat. Les sculptures en bronze ont l’effet inverse de celui que Pierre veut donner. Il souhaite bluffer sa clientèle par le luxe des bronzes, le clinquant des tableaux ou les objets art-déco. Rose-Marie Decarpentries n’y est pas sensible. Elle déteste les endroits qui ressemblent à un musée, alors que chez elle, tout est simple. »

 

« De retour de l’enterrement, Antoine se sent perdu. La journée a été interminable, éprouvante. Il n’a jamais connu une telle fatigue que celle accumulée depuis le matin. La cérémonie s’est déroulée dans la plus stricte intimité, seule une vingtaine de personnes étaient présentes. Le jeune homme a espéré croiser le regard de Pierre, en vain. Naïvement, il souhaitait trouver un soutien qu’il n’a pas reçu. La tristesse de la perte de sa mère a pris le pas sur la colère qu’il a exprimée, mais il en veut à son père. Rien ne peut excuser son absence, quand bien même un rendez-vous de la plus haute importance était prévu, il aurait pu être décalé de quelques heures. »

 

« Antoine s’est laissé porter par le mouvement. Accompagné de Manon, il a assisté à la mise en bière, à la cérémonie religieuse, puis à la mise en terre. Manon a été exemplaire dans le soutien qu’elle lui a apporté. Il avait besoin de sa présence à ses côtés. Le chagrin qu’il avait enfoui depuis le décès de sa mère n’a pas résisté bien longtemps. La mise en bière a été éprouvante. Il lui a été impossible d’embrasser sa mère une dernière fois. Au moment où les croque-morts ont vissé le cercueil, il a éclaté en sanglots. Il n’a pas réussi à gérer ses émotions et avait besoin d’exulter de tristesse. »


Avis de lecteurs

« En Normandie, Hélène et son mari Philippe vivent à Camembert avec leur deux enfants, Emma et Raphaël, tous deux étudiants à Caen. Emma après une adolescence perturbée par l’anorexie est désormais guérie et suit des études d’infirmière. Le frère et la sœur s’entendent à merveille et leur maman, mère au foyer, toujours présente et attentive, veille sur eux. Il est vrai que Pierre son mari avocat est très peu présent car il, navigue entre ses deux cabinets, l’un à Caen et l’autre à Lyon. Autant dire que sa famille le voit peu et Hélène en souffre.!
Au départ de l’histoire on apprend que Blanche, la mère de Pierre, est dans le coma suite à une opération du genou. C’est l’occasion, pour nous lecteurs, de voir combien Hélène adore sa belle-mère et s’en soucie comme si elle était sa propre mère. Les deux jeunes gens sont touchés également par l’état de leur grand-mère qu’ils chérissent tant. Hélas il n’en est pas de même pour Pierre, bien peu concerné par l’état de sa propre mère, qui se prépare à partir à Lyon sans état d’âme. Il semble néanmoins préoccupé mais il ne s’agit pas de ce qui se passe en Normandie. On apprend très vite qu’il mène une double vie à Lyon avec une jeune femme, enceinte de surcroît et ce ne sera pas le moindre de ses secrets.
A Lyon on fait la connaissance de deux jeunes gens, Antoine qui fait des études pour être infirmier et son amoureuse Manon, jolie brune, aux yeux noisettes, rencontrée deux ans avant en première au Lycée, aujourd’hui étudiante en langues. Ils sont tout l’un pour l’autre mais ils n’ont pas la même vie de famille. Si Manon a des parents aimants et très bienveillants à son égard, il n’en va pas de même pour Antoine dont la mère, plaquée par son compagnon depuis de longues année, est devenue alcoolique lors de la rupture. et son fils souffre de cette situation intenable. On se demande ce que va devenir ce jeune homme si sensible et un peu perdu malgré l’amour de Manon ? Au fil des chapitres les révélations se feront plus nombreuses et les secrets feront surface.
C’est ainsi que, comme dans un thriller nous restons en haleine, tant la tension est grande et les rebondissements nombreux. Plus on avance plus notre cœur se serre et l’émotion est si vive parfois que pour ma part mes larmes ont coulé. L’histoire est tellement forte et bouleversante que nous ne pouvons pas rester indemne une fois le livre refermé.
J’ai adoré ce roman car dès les premières pages j’ai eu l’impression de faire partie de cette famille Heurtevent si unie et j’ai partagé leurs joies et leurs peines.
La psychologie des personnages est remarquable. A part Pierre qui a trop de casseroles pour nous être sympathique, tous les protagonistes de cette histoire sont super attachants grâce à leurs qualités de cœur qui nous touchent tout au long du roman. Les liens entre eux sont extrêmement forts et ils se serrent les coudes dans les situations les plus délicates.
Les lieux où habitent la femme et la maman de Pierre sont très bien décrits. Pour une normande comme moi qui habite à Caen depuis plus de cinquante ans, cela fait plaisir de déambuler avec elles dans les deux communes si charmantes de Camembert et de Vimoutiers.
.../.... Je n’oublierai pas ce merveilleux roman de sitôt ! »

Revue de presse


« Mes racines de cœur sont ici »

Bruno Amato est littéralement tombé en amour pour ce coin du Pays d’Auge où ses fonctions professionnelles l’ont amené à se poser pour la première fois, en 2011.

"Je n’avais plus envie d’en partir. Car si mes racines de sang sont à Louviers, dans l’Eure, mes racines de cœur sont ici, à Vimoutiers. Quand on me demande d’où je viens, je réponds que je suis de Vimoutiers."

- Bruno Amato

Néanmoins, en 2015, il devra faire ses valises, direction la Seine-Maritime où de nouvelles aventures professionnelles l’attendent. S’il reste infidèle (temporairement) à la cité vimonastérienne, Bruno Amato restera d’une fidélité exemplaire aux (nombreuses) amitiés nouées, surtout au sein de l’ACCH, l’amenant très régulièrement à se retrouver dans le secteur. Avec dans l’idée de s’y poser. La quête de son havre de paix, son cocon, trouvera son épilogue en 2019.

"Mon attachement au Pays d’Auge et à Vimoutiers est très fort. J’avais envie de mettre cette région où il fait bon vivre, en valeur, dans l’un de mes romans. Elle mérite qu’on s’y attache et qu’on s’y attarde. Je m’en suis nourri pour Les Rêves d’Antoine."

- Bruno Amato

La primeur de la sortie du livre à Vimoutiers

L’auteur nous plonge dans l’histoire d’une famille d’horticulteurs, les Heurtevent, sur trois générations, avec des destins tragiques et des trahisons secrètes. Bruno Amato n’a pas manqué de glisser quelques clins d’œil en faisant référence à des gens qui vont se reconnaître.

"On va aussi retrouver Ratisfaite, la vache en bronze trônant sur la place. J’ai inventé une histoire, mais dans un ancrage familier."

- Bruno Amato


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