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Pierre Heurtevent, partage sa vie entre le Pays d'Auge et Lyon. Si tout semble aller pour le mieux pour ce brillant avocat à qui tout réussit, sa vie va prendre une tournure qu'il n'attendait pas. La maladie de sa mère, l'éloignement de sa femme, Hélène, et les secrets qu’il a enfouis vont-ils avoir raison de sa ténacité légendaire ?
Hélène, quant à elle, envisage de plus en plus de prendre son envol et de vivre enfin pour elle et ses enfants, Emma et Raphaël. Vimoutiers, c'est là qu'elle veut poser ses bagages et renaître. Aura-t-elle la force de quitter le confort familial et de repartir de zéro ? Saura-t-elle accepter le bonheur qui frappe à sa porte ? Et si ses démons du passé faisaient de nouveau surface ?
Antoine, jeune élève infirmier, a grandi, seul, et a dû composer avec l'absence d'un père. Confronté à des découvertes bouleversantes, il ne pourra compter que sur lui-même et sur son amie Manon pour retrouver ses véritables racines.
Des destins tragiques, des trahisons secrètes, c'est ce que vous propose Bruno Amato, dans son nouveau roman « Les rêves d'Antoine ».
Thèmes : famille, couple, fratrie, mystère, secrets, maladie, mort, deuil, amour, soutien, secrets de famille, disputes, dépression
Lieux : Paris, Lyon, Cabourg, Deauville, Camembert, Vimoutiers, Pays d'Auge, Normandie
Classement : roman, littérature générale, littérature francophone, contemporain
Banquier de formation, Bruno Amato partage sa vie entre l’agence qu’il dirige le jour et les romans qu’il écrit la nuit. Au fil des ans, ses fidèles lectrices et lecteurs sont de plus en plus nombreux. Chez S-Active il a notamment publié On a tous droit au Bonheur et Terreur à Exhumer. Il est membre de la Société des Auteurs de Normandie.
En plus d’être directeur de banque le jour et écrivain la nuit, il aussi comédien quand les circonstances s’y prêtent avec l’association Camembert au cœur de l’Histoire (ACCH). Il s’occupe également de l’organisation de plusieurs salons du livre, dont celui de Vimoutiers (Orne) et est secrétaire de la Société des auteurs de Normandie. C’est d’ailleurs son réseau et son carnet d’adresses qui ont donné ses lettres de noblesse à ce rendez-vous bisannuel de l’ACCH, une association qui fédère bien des talents.
« — Qu’est-ce que vous venez faire ici ? J’avais pourtant été clair !
Madame Decarpentries enlève son manteau. Elle n’y tient plus tellement elle a chaud. La femme approche les quatre-vingts ans. Elle a beaucoup changé depuis que Pierre l’a vue la dernière fois. Elle s’est épaissie et porte désormais une chevelure blanche, toujours aussi épaisse. Son regard s’est terni, son visage s’est ridé.
— Vous l’aviez été, effectivement.
— Alors, pourquoi venez-vous m’emmerder à mon bureau. Et pourquoi avoir fait toute cette route ?
— Je viens régulièrement à Lyon voyez-vous. Ma fille y habite depuis cinq ans.
— Je ne savais pas.
— En même temps, vous ne risquiez pas de le savoir car jusqu’à aujourd’hui, j’ai respecté notre accord.
La vieille femme n’est pas impressionnée par le faste du bureau de l’avocat. Les sculptures en bronze ont l’effet inverse de celui que Pierre veut donner. Il souhaite bluffer sa clientèle par le luxe des bronzes, le clinquant des tableaux ou les objets art-déco. Rose-Marie Decarpentries n’y est pas sensible. Elle déteste les endroits qui ressemblent à un musée, alors que chez elle, tout est simple. »
« De retour de l’enterrement, Antoine se sent perdu. La journée a été interminable, éprouvante. Il n’a jamais connu une telle fatigue que celle accumulée depuis le matin. La cérémonie s’est déroulée dans la plus stricte intimité, seule une vingtaine de personnes étaient présentes. Le jeune homme a espéré croiser le regard de Pierre, en vain. Naïvement, il souhaitait trouver un soutien qu’il n’a pas reçu. La tristesse de la perte de sa mère a pris le pas sur la colère qu’il a exprimée, mais il en veut à son père. Rien ne peut excuser son absence, quand bien même un rendez-vous de la plus haute importance était prévu, il aurait pu être décalé de quelques heures. »
« Antoine s’est laissé porter par le mouvement. Accompagné de Manon, il a assisté à la mise en bière, à la cérémonie religieuse, puis à la mise en terre. Manon a été exemplaire dans le soutien qu’elle lui a apporté. Il avait besoin de sa présence à ses côtés. Le chagrin qu’il avait enfoui depuis le décès de sa mère n’a pas résisté bien longtemps. La mise en bière a été éprouvante. Il lui a été impossible d’embrasser sa mère une dernière fois. Au moment où les croque-morts ont vissé le cercueil, il a éclaté en sanglots. Il n’a pas réussi à gérer ses émotions et avait besoin d’exulter de tristesse. »
Bruno Amato est littéralement tombé en amour pour ce coin du Pays d’Auge où ses fonctions professionnelles l’ont amené à se poser pour la première fois, en 2011.
"Je n’avais plus envie d’en partir. Car si mes racines de sang sont à Louviers, dans l’Eure, mes racines de cœur sont ici, à Vimoutiers. Quand on me demande d’où je viens, je réponds que je suis de Vimoutiers."
Néanmoins, en 2015, il devra faire ses valises, direction la Seine-Maritime où de nouvelles aventures professionnelles l’attendent. S’il reste infidèle (temporairement) à la cité vimonastérienne, Bruno Amato restera d’une fidélité exemplaire aux (nombreuses) amitiés nouées, surtout au sein de l’ACCH, l’amenant très régulièrement à se retrouver dans le secteur. Avec dans l’idée de s’y poser. La quête de son havre de paix, son cocon, trouvera son épilogue en 2019.
"Mon attachement au Pays d’Auge et à Vimoutiers est très fort. J’avais envie de mettre cette région où il fait bon vivre, en valeur, dans l’un de mes romans. Elle mérite qu’on s’y attache et qu’on s’y attarde. Je m’en suis nourri pour Les Rêves d’Antoine."
L’auteur nous plonge dans l’histoire d’une famille d’horticulteurs, les Heurtevent, sur trois générations, avec des destins tragiques et des trahisons secrètes. Bruno Amato n’a pas manqué de glisser quelques clins d’œil en faisant référence à des gens qui vont se reconnaître.
"On va aussi retrouver Ratisfaite, la vache en bronze trônant sur la place. J’ai inventé une histoire, mais dans un ancrage familier."